Tu rêves d’acheter, de vendre, ou d’investir… mais tout te semble flou ? Entre les diagnostics, les taxes, les plus-values et les sigles obscurs, l’immobilier peut vite devenir un langage codé. Pas de panique. Voici un tour d’horizon clair et accessible des notions essentielles à connaître quand on met un pied dans ce monde pas toujours très lisible.
Le DPE : une carte d’identité énergétique
Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est obligatoire pour toute vente ou location. Il informe sur la consommation d’énergie d’un logement (chauffage, eau chaude…) et son impact environnemental (émissions de gaz à effet de serre).
Tu y trouveras :
- Une note énergétique de A à G (A étant la meilleure, G la plus mauvaise)
- Des estimations de coûts annuels d’énergie
- Des recommandations pour améliorer la performance
Ce document est devenu central : un logement mal noté peut être difficile à vendre ou à louer sans travaux.
“Depuis 2023, certaines passoires thermiques (classées G) ne peuvent plus être louées. Le DPE, ce n’est plus une simple formalité.”
La plus-value immobilière, comment ça marche ?
Quand tu revends un bien plus cher que tu ne l’as acheté, tu réalises une plus-value. Elle peut être imposée, sauf exceptions.
Voici l’essentiel :
- Résidence principale : exonération totale de la plus-value
- Résidence secondaire ou investissement locatif : la plus-value est soumise à l’impôt, avec des abattements selon la durée de détention (exonération totale au bout de 22 ans pour l’impôt sur le revenu, 30 ans pour les prélèvements sociaux)
Tu dois aussi ajouter certains frais au prix d’achat (travaux, notaire…) pour réduire le montant imposable.
Les diagnostics obligatoires à connaître
Avant une vente ou une location, plusieurs diagnostics techniques doivent être fournis :
- DPE (vu plus haut)
- Amiante, plomb, termites selon l’année de construction
- Électricité et gaz si les installations ont plus de 15 ans
- ERP (État des Risques et Pollutions)
- Surface loi Carrez pour les appartements en copropriété
Ces documents rassurent l’acheteur… et évitent les mauvaises surprises pour tout le monde.
Frais de notaire et droits de mutation
Quand tu achètes un bien, tu dois payer des frais annexes souvent appelés à tort « frais de notaire ». En réalité, seule une petite partie revient à ce dernier.
En détail :
- Frais de notaire : environ 7 à 8 % du prix dans l’ancien, 2 à 3 % dans le neuf
- La majeure partie correspond à des taxes reversées à l’État (droits de mutation)
- Ces frais doivent être anticipés, car ils ne sont pas inclus dans ton crédit immobilier sauf si tu le demandes
Bon à savoir quand on débute
- Un agent immobilier n’est pas obligatoire mais peut grandement faciliter la transaction
- Les banques demandent en général au moins 10 % d’apport
- Les aides à l’achat comme le PTZ (Prêt à Taux Zéro) peuvent réduire ton budget global
“Mieux tu maîtrises les bases, plus tu gagnes en sérénité. L’immobilier, ce n’est pas réservé aux pros.”
Ce qu’il faut retenir
Entrer dans le monde de l’immobilier ne demande pas un doctorat, mais un peu de vigilance et beaucoup de curiosité. En comprenant les mécanismes de base comme le DPE, les plus-values, ou les frais de notaire, tu poses les premières pierres d’un projet réfléchi et réussi.

Analyste du marché immobilier, Julien décrypte les grandes tendances du secteur et les stratégies d’investissement accessibles. Sur Au dricdecock, il met à disposition son expertise pour guider les lecteurs dans leurs projets : acheter, louer, optimiser, transmettre. Clair, fiable et toujours à jour.